Cette travailleuse en Noyer date des années 1830/1840.
La restauration a été nécessaire : comme on peut le voir sur la photo « avant restauration », le pied arrière gauche est complètement vermoulu et a fini par céder. Le plateau supérieur était tâché par des empreintes de tasses.
Cette restauration a donc consisté à dégager les parties trop vermoulues et donc non-saines pour faire une greffe de bois massif afin de reconstituer le pied et de pouvoir le réintégrer à l’ensemble !
Le pied cassé s’étant désolidarisé du reste du meuble, les assemblages et la tablette inférieur elle-même ont souffert. J’ai donc réalisé une greffe de bois massif sur les angles de la tablette et renforcé les assemblages.
Le travail de finition de l’ensemble est très léger, afin que les tâches sur le plateau ne soient plus visibles et que l’ensemble soit cohérent et net.
Dans cet article, il s’agit de la restauration d’une travailleuse en Noyer datant du milieu du XIXeme siècle. Meuble ancien, proche du guéridon ou de la table de chevet au niveau esthétique.
Quelle est la différence entre la « travailleuse » (ou « meuble à ouvrage ») et le guéridon ou la table de nuit ? La travailleuse possède un casier compartimenté combinant ainsi l’esthétique et la fonction de rangement (pour des travaux de couture par exemple).
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